Le séducteur et la Pléiade

C’était l’un des derniers rêves de Jean d’Ormesson : entrer dans la Pléiade de son vivant, comme André Gide, Paul Claudel ou André Malraux. Encore fallait-il préparer cette opération avec suffisamment de séduction et d’intelligence pour laisser croire aux bonnes fées de la littérature. Vanity Fair a reconstitué ce scénario moins providentiel qu’il n’y paraît.

 

Extrait :

Trahissons un secret : l’opération d’Ormesson n’a été ni un hasard ni une formalité. La maison Gallimard, qui possède La Bibliothèque de la Pléiade et sélectionne les auteurs dignes d’y figurer, a médité ce choix durant des années. Jean d’Ormesson lui-même n’a pas échappé au doute. Derrière une apparente légèreté, ce jeune homme de 90 ans, déjà académicien, éditorialiste et auteur à succès, a préparé sa canonisation avec une angoisse de premier communiant. « Suis-je vraiment un grand écrivain ? » a-t-il demandé à certains de ses proches – on peut penser qu’aucun ne lui a répondu « non ».

Lire l’article sur Vanity Fair

 

Le trader et le vagabond

L’un est un ancien vagabond de Belleville toujours prêt à faire les 400 coups, l’autre un fils de bonne famille spécialisé dans la finance. Ensemble, ils ont monté le casse du siècle, avant de basculer dans la folie. Vanity Fair les a suivis avant leur condamnation – et même après.

Comme Roger Moore et Tony Curtis ans la série Amicalement vôtre, ces deux hommes que tout séparait étaient devenus inséparables. Une force de fascination réciproque les unissait, une amitié fulgurante qui allait se révéler dangereuse et incontrôlable.

Lire l’article sur Vanity Fair

Une multinationale aux étranges méthodes de recrutement

Comment gagner sa vie sans effort? Facile! Il suffit de payer 477 euros et de rejoindre cette curieuse boîte de télécoms. Enquête sur un phénomène de société.

Extrait

Sur l’estrade, l’animateur porte un casque-micro façon télévangéliste et harangue l’assemblée en souriant : «Ecoutez bien, nous allons vous parler d’argent aujourd’hui.» A ses côtés, des jeunes en costume de vigile viennent livrer leur témoignage. Mehdi, 26 ans, se lance le premier : «Avant, j’étais smicard. Maintenant, je touche un Smic par semaine.»

 

http://www.capital.fr/enquetes/revelations/acn-une-multinationale-aux-etranges-methodes-de-recrutement