Le maître du faux

Durant des décennies, Wolfgang Beltracchi a réussi à faire passer leurs tableaux pour des chefs-d’œuvre, jusque là inconnus, de grands maîtres comme Max Ernst, Georges Braque ou Raoul Dufy. Condamné à six ans de prison par la justice allemande en 2010, l’artiste s’est confié à Vanity Fair dès sa libération.

Extrait :

Que passe-t-il dans la tête d’un faussaire ? Comment parvient-il à emprunter le talent d’un autre en retenant son propre geste ? Quel sentiment éprouve-t-il en voyant son travail confondu avec celui du maître ? A propos de l’art, Romain Gary écrivait : « Dans un monde où le trucage et les fausses valeurs triomphent partout, la seule certitude qui nous reste est celle des chefs d’œuvres. »

Lire la suite sur Vanity Fair

La collection maudite de Saint Laurent

Yves Saint Laurent ne dessinait pas seulement des tenues extraordinaires et des robes fabuleuses. Dans le secret de sa création, il multipliait aussi les croquis érotiques, qu’il gardait pour lui ou offrait à ses proches. Que sont devenus ces centaines de dessins sulfureux ? Vanity Fair a remonté la piste d’une collection interdite, où le soufre se mêle à la passion.

Extrait :

Fabrice Thomas n’a pas oublié les derniers mots qu’il a lancés à Yves Saint Laurent : « J’étouffe. J’ai besoin de respirer. Je m’en vais. » C’était au début du printemps 1992. Il avait 30 ans, un physique à la Marlon Brando, pas d’emploi fixe mais des rêves plein la tête : devenir acteur, jouer avec Brialy, tourner un jour pour Coppola.

Lire l’article sur Vanity Fair